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Chronique: Entre joies et pleurs, c’est le carrefour olympique des émotions pour Louis Heyer

Dans sa chronique depuis Paris, le coach national biennois du demi-fond décrit les JO comme un tourbillon émotionnel: entre éliminations et exploits, chaque jour est un nouveau défi.

Louis Heyer en compagnie de ses athlètes: Rachel Pellaud, Audrey Werro, Valentina Rosamilia et Gabriela Gajanová (de gauche à droite). © DR
Louis Heyer en compagnie de ses athlètes: Rachel Pellaud, Audrey Werro, Valentina Rosamilia et Gabriela Gajanová (de gauche à droite). © DR

Louis Heyer, coach national

Publié le 05.08.2024

Alors qu’on vient de dépasser la moitié des Jeux, la diversité des émotions est à son paroxysme. Certains athlètes suisses ont déjà terminé leur parcours et sont rentrés, d’autres vont partir prochainement. La règle interne de Swiss Olympic exige que les éliminés quittent le village dans les deux jours suivant leur compétition, afin de garantir un environnement calme pour ceux qui continuent de concourir.

Dans le même temps, de nouveaux arrivants débarquent, impatients de commencer leurs épreuves. Les émotions se télescopent: des athlètes qualifiés et heureux en côtoient d’autres éliminés et déçus. En athlétisme, tout ce petit monde se croise dans les catacombes du Stade de France, entre la piste d’échauffement et le site de compétition. On ne sait pas toujours comment réagir face à un athlète, s’il faut le féliciter ou non.

Le village olympique est aussi le théâtre des contrastes: certains ont fait la fêt

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