Quand Folon faisait le mur
Une partie des affiches créées par l’artiste belge sont réunies dans un ouvrage par les Cahiers dessinés
Tamara Bongard
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Beau livre » Tout se comprend d’un coup d’œil, comme un panneau autoroutier que l’on apercevrait de loin. Mais il faut se ranger sur le bas-côté pour admirer la beauté du paysage, la finition, les détails, la délicatesse du geste. A gauche, il y a un feu de circulation bleu-blanc-rouge. A droite, un feu de circulation vert-blanc-rouge. Cette simplicité, cette poésie, cette douceur qui se dégagent de cette affiche pour signaler la présence de la France à la Triennale de Milan, en 1968, est signée Folon. On reconnaît les drapeaux de deux pays, on peut lire dans ce régulateur de trafic routier une incitation à se rendre à la manifestation, une invitation à s’arrêter pour scruter le talent de l’artiste ou un peu des deux. On finit par réfléchir beaucoup, par oublier de reprendre notre chemin, par divaguer sur les pay