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Utopie: Au Musée des beaux-arts du Locle, on célèbre le Monte Verità

Organisée par Federica Chiocchetti, ­directrice du Musée des beaux-arts du Locle, et Nicoletta Mongini, responsable culture de la Fondazione Monte Verità, l’exposition se demande ce qu’il reste des utopies d’antan.

Dorothée Thébert et Filippo Filliger, Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs? (2014), à découvrir au MBAL. © Courtoisie des artistes
Dorothée Thébert et Filippo Filliger, Peut-on être révolutionnaire et aimer les fleurs? (2014), à découvrir au MBAL. © Courtoisie des artistes

Samuel Schellenberg

Publié le 23.04.2024

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Surplombant Ascona, la colline de Monescia accueille le Monte Verità, mythique ­colonie avant-gardiste où les arts les plus divers rimaient avec féminisme, nudisme ou végétarisme. Passablement assagi, avec hôtel Bauhaus et espace congrès, l’endroit n’en continue pas moins d’accueillir des artistes, comme en témoigne La Scia del monte ou les utopies magnétiques, exposition proposée au MBAL, le Musée des beaux-arts du Locle.

Influencé dans sa préhistoire par un Bakounine – l’anarchiste russe a fini ses jours dans la région –, l’endroit a été fondé au début du XXe siècle par Ida Hofmann et Henri Oedenkoven, respectivement prof de piano et riche héritier, accompagnés d’un groupe d’amis. Pensé comme une sorte de sanatorium où se ressourcer, le Monte Verità attire artistes, intellectuels, amis de la théosophie ou de l’occultisme. Comme le danseur et théoricien hongrois Rudolf ­Laban, ses pairs Isadora Duncan et Mary Wigman, la designer et plasticienne Sophie Taeuber-Arp, l’écrivain

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