La Liberté

C’est non à une 13e rente AVS

Pierre-Alain Bapst, député PLR, Treyvaux

Publié le 15.02.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

A moyen terme, l’AVS est confrontée à une réalité financière préoccupante. Les rentes actuelles ne sont garanties que jusqu’en 2030, mettant en lumière l’urgence d’une gestion prudente de nos ressources. S’il est indéniable qu’un nombre important de retraités de notre pays ont des fins de mois difficiles, force est de constater que l’initiative pour une 13e rente AVS apparaît comme une démarche financièrement hasardeuse.

En effet, dans un contexte où l’AVS lutte déjà pour maintenir ses engagements, cette proposition, qui coûterait environ 5 milliards par année, pourrait accentuer le déséquilibre financier du premier pilier de notre système de retraite. Il est crucial de reconnaître que la majorité des bénéficiaires de l’AVS n’a pas un besoin évident d’une 13e rente. Adopter une méthode arrosoir serait inopportun. Plutôt que d’adopter une approche universelle, une solution plus judicieuse serait de renforcer les prestations complémentaires. Cela permettrait de cibler l’aide financière aux retraités qui en ont réellement besoin, assurant ainsi une utilisation plus efficace et ciblée des ressources.

Face à ces considérations, ma décision est claire: je voterai contre la proposition d’une 13e rente AVS le 3 mars prochain.

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