La Liberté

La planète n’est pas à nous

Margot Philipona, Ependes

Publié le 22.01.2024

Temps de lecture estimé : 1 minute

J’ai été abasourdie de lire le courrier des lecteurs sur le chant des corneilles, paru le 6 janvier dernier. A l’heure où la biodiversité se meurt à cause de l’activité humaine, comment peut-on souhaiter la destruction des nids ou, pire, l’étêtage des arbres, ce qui aurait un effet dévastateur sur la santé de ces derniers? Non, la corneille n’est, fort heureusement, pas (encore) en voie de disparition. Faut-il attendre qu’une espèce soit menacée d’extinction pour la protéger?

Il faudra bien un jour admettre que nous partageons cette planète avec d’autres êtres vivants et que nous devons cohabiter. L’être humain ne peut pas continuer à éliminer tout ce qui le dérange un tant soit peu. Les constructions modernes, l’abattage des arbres, les loisirs en nature, etc. ont privé les oiseaux de la plupart de leurs lieux de nidification. Pour la faune sauvage en général, survivre dans le monde actuel détruit par l’homme est de plus en plus difficile. Son habitat naturel se réduit considérablement, elle est victime de la route, des pesticides, de la chasse, sans parler de nos jardins stériles à la vie qui la privent de nourriture.

Malgré tout cela, il se trouve encore des gens qui sont dérangés par le chant des oiseaux. Peut-être faudrait-il commencer à regarder la nature dans son intégralité et cesser de se prendre pour une espèce supérieure aux autres.

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