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Le mal sournois du négationnisme

Le négationnisme nie la réalité de massacres de masse – principalement celui de la Shoah – et crée un récit fictif à des fins politiques. Ce discours est devenu en 70 ans une idéologie structurée, qui repose sur la falsification ou l’ignorance volontaire des documents historiques. Un guide pratique met en garde contre les abus et encourage une prise de conscience dans les écoles.

Cette photo prise juste après la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz par l’armée soviétique en janvier 1945 montre un groupe d’enfants portant des uniformes de prisonniers. © Keystone
Cette photo prise juste après la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz par l’armée soviétique en janvier 1945 montre un groupe d’enfants portant des uniformes de prisonniers. © Keystone
Publié le 25.01.2024

Temps de lecture estimé : 10 minutes

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, le 7 octobre dernier, les actes antisémites, déjà en hausse durant la pandémie du Covid, ont explosé en Suisse romande, décuplant pratiquement au mois de novembre, selon les statistiques de la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation). L’un des composants de l’antisémitisme, qui réapparaît régulièrement dans la blogosphère en périodes de crises, aux côtés d’autres théories complotistes, est particulièrement sournois: c’est le négationnisme.

«Le négationnisme – comme idéologie et discours de haine – incite à une violence de moins en moins implicite, en parole voire en actes. Face à ce déferlement, et depuis quelques années déj&ag

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