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Créer un podcast

Magnétophone en main, notre chroniqueuse est prête à démarrer son podcast. © Kaziwa Raim
Magnétophone en main, notre chroniqueuse est prête à démarrer son podcast. © Kaziwa Raim
Publié le 05.10.2020

Temps de lecture estimé : 2 minutes

J’ai testé pour vous!

Depuis quelque temps, les podcasts se sont démocratisés au point que tout le monde peut créer le sien. Motivée, notre chroniqueuse s’est lancée dans l’aventure.

Dans un article rédigé par Benoît Perrier dans Le Temps du 20 novembre 2015, la RTS affirmait déjà que le podcast était un médium prometteur car favorisé par des auditeurs jeunes, pratiquant une consommation non linéaire. Pour celles et ceux qui ne seraient pas à jour, un podcast est un contenu audio numérique accessible via un lien web. Autrement dit, c’est comme une émission radio, à la différence notable qu’on peut l’écouter n’importe où et n’importe quand. Maintenant qu’on sait de quel miracle de la technologie il s’agit, passons aux choses sérieuses: comment lancer son propre podcast?

Le seul matériel nécessaire, c’est un magnétophone, l’accès à internet et un petit coin sans bruit. Le reste, c’est la motivation qui s’en charge. En partenariat avec ma meilleure amie Fayiza Cissé, j’ai décidé dernièrement de tenter ma chance en lançant L’Inconfortable, le premier podcast suisse qui traite de féminisme antiraciste et qui donne exclusivement la parole à des femmes racisées cisgenres et transgenres.

Quand on se lance dans l’aventure du podcast, il faut être prête à apprendre sur le tas: on doit non seulement savoir mener une interview agréable à l’écoute, mais il faut aussi être capable d’éditer les épisodes pour leur donner forme, sans oublier qu’il faut apprendre à gérer les réseaux sociaux pour fidéliser son auditoire. Il faut aussi avoir les nerfs solides parce qu’on n’est jamais à l’abri d’un imprévu, entre les piles agonisantes du magnétophone et le «faux plan» d’une invitée.

Malgré les difficultés, l’exercice du podcast me plaît et je me sens de plus en plus à l’aise dans cette aventure. Ce que je préfère, ce sont les discussions avec les intervenantes: entre coups de stress et fous rires, ces rencontres sont chaque fois pleines de surprises. A vrai dire, j’en apprends plus sur ces thématiques et sur moi-même que ce à quoi je m’attendais. Le podcast s’impose à moi comme un exercice d’humilité. Kaziwa Raim

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