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Le Tribunal pénal de la Gruyère se penche sur une affaire de drogue du violeur

Le Tribunal pénal de la Gruyère se penche sur deux cas d’abus sexuels impliquant potentiellement du GHB, difficile à déceler. Mais l’alcool sème le doute.

Les deux victimes ont oublié une partie de leur calvaire. Une faille exploitée par la défense. © Christophe Dutoit
Les deux victimes ont oublié une partie de leur calvaire. Une faille exploitée par la défense. © Christophe Dutoit

Stéphane Sanchez

Publié le 28.02.2024

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Pour Mathilde* et Adrienne*, âgées respectivement de 28 et 38 ans à l’époque des faits, la fête gardera le goût du poison. A 20 jours d’écart, en automne 2020, elles ont chacune croisé le chemin de Martial*, un adepte présumé du GHB, la drogue du violeur. Au réveil, le lendemain, l’homme de 26 ans ne leur a laissé qu’une angoisse béante: une absence quasi totale de souvenirs et la certitude d’avoir été abusées sexuellement. Il répondait mercredi, devant le Tribunal pénal de la Gruyère, de viol ou d’acte d’ordre sexuel sur une personne incapable de discernement.

Le traumatisme n’est pas contestable. Au matin, Mathilde se réveille à demi nue, sa culotte et son pantalon retroussé au pied du lit. Elle ignore comment elle est rentrée et porte plainte le jo

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