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L’épopée de l’exploration sous-marine

De la pêche en apnée à la prospection des abysses, l’histoire de la plongée est riche en péripéties

Le pilote du Trieste Don Walsh et le Suisse Jacques Piccard (à dr.) lors de la plongée record de 1960. A droite, Alexandre le Grand dans sa cloche de plongée. En bas, scaphandres lors de l’exploration de l’épave du Lusitania, en 1935. © NOAA Ship Collection/DR
Le pilote du Trieste Don Walsh et le Suisse Jacques Piccard (à dr.) lors de la plongée record de 1960. A droite, Alexandre le Grand dans sa cloche de plongée. En bas, scaphandres lors de l’exploration de l’épave du Lusitania, en 1935. © NOAA Ship Collection/DR
L’épopée de l’exploration sous-marine
L’épopée de l’exploration sous-marine
L’épopée de l’exploration sous-marine
L’épopée de l’exploration sous-marine

Pascal Fleury

Publié le 28.08.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Océanographie » «On a dû louper le fond!» Alors que la sonde indique une profondeur de plus de 11 000 mètres dans la fosse des Mariannes, l’océanographe suisse Jacques Piccard (1922-2008) tente l’humour pour détendre l’atmosphère. Coincé dans l’exiguë cabine du bathyscaphe Trieste, en compagnie du commandant Don Walsh de l’US Navy, il s’enfonce déjà depuis plus de quatre heures dans les abîmes, sans voir le fond. A une profondeur de – 11 521 mètres, le Trieste finit tout de même par se poser, accueilli par une crevette rouge et une sole, bien vivantes malgré une pression de plus d’une tonne au centimètre carré.

C’était le 23 janvier 1960, il y a juste soixante ans. Les océanautes apprendront plus tard que la sonde avait été calibrée dans de l’eau douce! Le


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