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Le destin du grand obélisque d’Axoum

Un monolithe comme témoin des vicissitudes de l’Ethiopie

Une scène du conflit: des soldats des forces éthiopiennes capturés par l’armée tigréenne. © PFY/Keystone
Une scène du conflit: des soldats des forces éthiopiennes capturés par l’armée tigréenne. © PFY/Keystone
A Axoum, derrière l’obélisque brisé record (33,5 m), l’obélisque «romain» trône à côté du seul monolithe resté debout durant deux millénaires.
A Axoum, derrière l’obélisque brisé record (33,5 m), l’obélisque «romain» trône à côté du seul monolithe resté debout durant deux millénaires.

Pascal Fleury

Publié le 19.08.2022

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Corne de l’Afrique » Evoquer l’Ethiopie multimillénaire, c’est raviver toute une série de mythes et de légendes, de la reine de Saba au royaume du prêtre Jean, des églises souterraines de Lalibela aux vestiges secrets de l’Arche d’Alliance. Le grand obélisque d’Axoum participe pleinement de cette mythologie. Cette immense stèle funéraire, haute de 24 mètres, est le témoin des vicissitudes du pays depuis l’Antiquité. Erigé triomphalement puis abandonné, spolié par Mussolini puis rendu au Tigré en 2005, il est aujourd’hui mis en danger par une sanglante guerre civile qui secoue l’ancienne Abyssinie. Les explications de l’historien Luigi Cantamessa, grand connaisseur de l’Ethiopie, qui vient de publier L’incroyable odyssée du grand obélisque d’Axoum¹.


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