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Les officiers allemands de Mulsanne

Après la Seconde Guerre mondiale, 700 000 militaires du Reich ont été retenus prisonniers en France

Les officiers prisonniers originaires de Sigmaringen, au camp de Mulsanne (1946-1947). Hans Ludwig Hepp est assis au centre. Archives Hepp/CICR/DR
Les officiers prisonniers originaires de Sigmaringen, au camp de Mulsanne (1946-1947). Hans Ludwig Hepp est assis au centre. Archives Hepp/CICR/DR
Les dortoirs rudimentaires du camp et l’un des baraquements typiques de Mulsanne, en forme de demi-tonneau. Archives Hepp/CICR/DR
Les dortoirs rudimentaires du camp et l’un des baraquements typiques de Mulsanne, en forme de demi-tonneau. Archives Hepp/CICR/DR
Les dortoirs rudimentaires du camp et l’un des baraquements typiques de Mulsanne, en forme de demi-tonneau. Archives Hepp/CICR/DR
Les dortoirs rudimentaires du camp et l’un des baraquements typiques de Mulsanne, en forme de demi-tonneau. Archives Hepp/CICR/DR
Les officiers allemands de Mulsanne
Les officiers allemands de Mulsanne

Pascal Fleury

Publié le 27.11.2020

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Prisonniers de guerre » En 1945, la France victorieuse manque de bras pour reconstruire le pays. Elle va alors utiliser 700 000 prisonniers allemands comme main-d’œuvre. Selon les Conventions de Genève, les officiers étaient dispensés de travail. Ils étaient en revanche moins bien traités que les soldats envoyés aux champs ou dans les mines. L’un de ces gradés était le beau-père du journaliste Jean-Jacques Fontaine. Emprisonné durant deux ans, ce premier lieutenant a laissé un cahier manuscrit, qui a permis au reporter genevois de tirer les fils du passé. Son enquête, publiée sous forme d’ouvrage1, souligne combien la cohabitation forcée entre prisonniers allemands et population française a pu favoriser la construction européenne.

Bien après le décès de votre beau-père Fra


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