«J’ai senti une nécessité»
Laurence Wagner a dû retenir son souffle avant de vivre en ce début d’été son premier Belluard Bollwerk. Perspectives
Photos Alain Wicht Texte Elisabeth Haas
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Après le déluge (2/7) » C’est en pleine tempête qu’ils ont repris la barre d’une embarcation. Tout l’été, La Liberté donne la parole à ces nouveaux timoniers de la culture.
Que les anciens lui disent qu’ils ont ressenti la même ambiance fébrile qu’aux débuts du Belluard Bollwerk, il y a 38 ans, et qu’un public tout jeune se soit senti concerné par son attachement aux problématiques de genres, à des relectures queer de l’histoire ou à des artistes non binaires, l’ont beaucoup touchée. Pour Laurence Wagner, l’édition 2021 est celle d’une renaissance. Après le choc de l’annulation du festival 2020, puis le renoncement à une partie du «Plan BB», la directrice du festival fribourgeois d’arts vivants a pu vivre en ce début d’été sa pre