«L’édition, un métier joueur»
Philippine Cruse a quitté Paris pour Lausanne, où elle a fondé l’an passé sa propre maison d’édition, Herodios
Photos Charly Rappo Texte Thierry Raboud
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Après le déluge (5/7) » C’est en pleine tempête qu’ils ont repris la barre d’une embarcation. Tout l’été, La Liberté donne la parole à ces nouveaux timoniers de la culture.
Le héron est un migrateur partiel. C’est-à-dire qu’il va et vient, comme Philippine Cruse, entre des terres d’élection que rapprocherait un battement d’ailes. Entre deux séjours parisiens versant Saint-Germain-des-Prés, on l’attrape à Lausanne où elle a fondé l’an passé une nouvelle maison d’édition au nom d’échassier, Herodios. Sa récolte est omnivore, d’un éclectisme qui va du témoignage au documentaire, du dessin à la littérature.
Dans la climatisation transfrontalière, l’ancienne libraire devenue éditrice a perdu sa voix mais pas