Céline Amaudruz: «pas un blanc-seing pour l’accord-cadre»
Conseillère nationale genevoise et vice-présidente de l’UDC, Céline Amaudruz réagit au refus par le peuple de l’initiative de limitation.
Propos recueillis par Philippe Castella
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Pour l’UDC, c’est une baffe, ce résultat?
Céline Amaudruz: On s’attendait clairement à un non, mais on ne peut pas se satisfaire de ce résultat. Lorsque la part de votre électorat est de 27% et que vous obtenez 11 points de soutien supplémentaire, on peut aussi considérer toutefois que le verre est à moitié plein. Il faut toujours gagner avec humilité et perdre avec le sourire.
Comment expliquer un tel écart de voix par rapport à l’initiative de 2014 «contre l’immigration de masse»?
Une initiative, c’est toujours excessivement compliqué à gagner, avec le vote du peuple et des cantons. Et lorsqu’on doit revoter sur un sujet, c’est toujours le non qui l’emporte. Nous avions déjà subi un revers assez cinglant avec la deuxième initiative sur le renvoi des criminels étrangers