Un postulat contre la précarité menstruelle
Un postulat, signé par plusieurs membres des Verts au Conseil général de Fribourg, demande la mise à disposition de protections hygiéniques dans différents lieux comme les écoles ou les institutions publiques. La question va être étudiée.
ARM
Le Conseil général de Fribourg a accepté lundi 11 janvier de transmettre un postulat des Verts demandant «d’étudier la possibilité de mettre à disposition et en libre accès des protections hygiéniques dans les écoles, les institutions publiques et sportives, ainsi qu’au sein de l’administration communale». Un second postulat, cosigné par plusieurs socialistes et figurant plus loin à l’ordre du jour, allait dans le même sens. Il a été retiré, puisque le premier avait d’ores et déjà été accepté.
Le postulat n’a pas fait l’unanimité au sein du Conseil général. Les libéraux-radicaux se demandaient notamment si «la pollution engendrée par les protections menstruelles n’allait pas un jour se retourner contre les jeunes femmes que l’on voulait aider»? Une remarque qui a fait bondir le conseiller général socialiste Marc Vonlanthen. Celui-ci s’est dit choqué que l’on fasse peser sur les femmes le poids de la pollution entraînée par ces protections nécessaires.