Il avait entamé une grève de la faim durant plus de 30 jours en 2021, sur le parvis du Palais fédéral, dans le cadre de son combat face à l’urgence climatique. Depuis lundi, Guillermo Fernandez arpente les couloirs de l’Université de Fribourg (Unifr) à Pérolles, bien qu’il passe une majorité de son temps assis avec les autres occupants du bâtiment qui manifestent pacifiquement pour la Palestine. Mardi après-midi, à la suite de la prise de position officielle du rectorat, il a fait part de son expérience aux protagonistes de l’occupation de l’Université. La Liberté l’a rencontré.

Pourquoi avez-vous décidé de participer à l’occupation de l’Université de Fribourg?

Guillermo Fernandez: Je suis comme une majorité des Fribourgeois. Je ne suis pas à l’aise avec le fait que des maisons et des hôpitaux soient attaqués et que des innocents soient tués. De savoir que les universités, que nous finançons avec nos impôts, collaborent passivement avec des institutions israéliennes, ça