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Bombardements aériens israéliens dans la bande de Gaza

Environ un millier d'appartements, de bureaux et de commerces ont été détruits dans l'enclave paupérisée de Gaza lors de la dernière guerre avec Israël, la quatrième depuis 2008. © KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD
Environ un millier d'appartements, de bureaux et de commerces ont été détruits dans l'enclave paupérisée de Gaza lors de la dernière guerre avec Israël, la quatrième depuis 2008. © KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD


Publié le 16.06.2021


L'aviation israélienne a bombardé tôt mercredi la bande de Gaza après des lancers de ballons incendiaires mardi du territoire palestinien vers le sud israélien. Ce sont les premiers incidents importants entre Israël et Gaza depuis un cessez-le-feu, le 21 mai dernier.

La trêve avait mis fin à onze jours d'une guerre-éclair ayant fait 260 morts du côté palestinien, dont des enfants, et treize décès en Israël, incluant un enfant et une adolescente.

Selon des sources palestiniennes, l'aviation israélienne a visé au moins un site à l'est de Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza. Environ un millier d'appartements, de bureaux et de commerces ont été détruits dans l'enclave paupérisée de deux millions d'habitants lors de la dernière guerre avec Israël, la quatrième depuis 2008.

Nouveau gouvernement israélien

Il s'agit des premières frappes israéliennes contre ce territoire palestinien, sous contrôle des islamistes du Hamas et sous blocus israélien, depuis l'arrivée au pouvoir dimanche soir d'une coalition hétéroclite ayant mis fin à 12 ans de règne de l'ancien premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Ces bombardements et les lancers de ballons incendiaires, qui ont provoqué une vingtaine d'incendies dans le sud israélien selon les pompiers locaux, interviennent en marge de manifestations nationalistes et de l'extrême droite à Jérusalem-Est ayant réuni plus d'un millier de personnes.

Les Etats-Unis et l'ONU avaient appelé à la "retenue" avant cette marche controversée que le nouveau gouvernement israélien de Naftali Bennett, en fonction depuis dimanche, avait autorisée tout en balisant son tracé pour éviter des confrontations avec les Palestiniens.

Le mouvement Hamas avait menacé Israël de représailles, si cette marche célébrant la prise de contrôle et l'annexion de Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville sainte, par l'armée israélienne en 1967, s'aventurait notamment dans les quartiers musulmans de la vieille ville.

ats, afp

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