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Deuxième cas suisse de variole du singe confirmé à Genève

La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain (archives). © KEYSTONE/AP
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain (archives). © KEYSTONE/AP
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain (archives). © KEYSTONE/AP
La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain (archives). © KEYSTONE/AP


Publié le 24.05.2022


Un premier cas de variole du singe a été confirmé dans le canton de Genève. Il s'agit du deuxième cas en Suisse, le premier ayant été confirmé samedi dernier dans la région bernoise.

La personne contaminée se trouve actuellement en isolement, a indiqué le Département de la santé du canton de Genève mardi dans un communiqué. Son état général est bon et ne nécessite pas d'hospitalisation actuellement.

Les premiers éléments recueillis indiquent qu'elle a été contaminée lors d'un voyage à l'étranger. Une enquête épidémiologique est en cours afin d'avertir les personnes qui pourraient être exposées.

Un premier cas de variole du singe avait été détecté en Suisse samedi chez une personne vivant dans le canton de Berne et qui avait également été exposée au virus à l'étranger.

Risque modéré

La variole du singe est une maladie infectieuse causée par virus qui se transmet de l'animal à l'humain, mais qui peut aussi se transmettre d'humain à humain. Ces derniers jours, la présence de ce virus rare, endémique dans certaines régions d'Afrique, a été rapportée dans plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, la France, la Suisse ou l'Espagne, ainsi qu'aux Etats-Unis.

Des autorités médicales, dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estiment que le risque de voir cette maladie se propager largement est réduit. Le taux de létalité de la maladie varie de 1 à 10% selon le variant (il en existe deux), des taux observés en zone endémique, dans des pays au système de santé défaillant.

Mais une prise en charge médicale adéquate réduit considérablement les risques et la plupart des personnes guérissent spontanément. Dans les pays où la maladie a été repérée récemment, les cas observés sont pour la plupart bénins et il n'y a pas de décès recensés.

250 cas dans le monde

Deux cent cinquante cas de variole du singe ont été recensés à travers 16 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Rosamund Lewis, docteure au secrétariat de l'OMS, a précisé mardi à Genève qu'il s'agissait de pays non endémiques, c'est-à-dire des pays où la maladie n'est pas présente en temps normal.

La maladie a été identifiée précédemment dans quelques pays africains avant que le virus n'apparaisse dans des pays occidentaux. Il y a déjà eu 1200 cas de variole du singe au Congo cette année, selon l'OMS.

Au moins une dizaine de pays européens ainsi que l'Australie, le Canada et les Etats-Unis, des pays où sa présence est inhabituelle, ont fait état de cas de variole du singe. Elle est présente en temps normal, considérée comme "endémique", dans 11 pays d'Afrique.

La responsable des maladies émergentes et des zoonoses à l'OMS, Maria Van Kerkhove, s'est montrée rassurante ce lundi en déclarant que l'épidémie de variole du singe était encore en mesure d'être stoppée.

ats

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