Le transformateur de produits laitiers Emmi a poursuivi sur la voie de la croissance l'an dernier, étoffant ses revenus de 6,1% à 3,71 milliards de francs. La performance est essentiellement à mettre au crédit des acquisitions, qui ont entraîné une hausse de 8,7%.

En termes organiques, la croissance s'est établie à 1,9%, précise jeudi un compte-rendu préliminaire.

La copie rendue décoiffe les attentes les plus optimistes formulées pour le consensus AWP, qui plafonnaient les ventes à 3,69 milliards de francs et la croissance organique à 1,5%.

En répartition géographique, les emplettes d'Emmi outre-Atlantique ont fait bondir la contribution des Amériques de 15% à 1,11 milliard de francs, malgré un impact défavorable des effets de changes devisé à près de 12%. Emmi a stagné sur son marché indigène à 1,68 milliard.

Le groupe lucernois a collecté sur le reste du continent des revenus de 630,7 millions de francs, en hausse de 6,4%. La modeste contribution du reste du monde s'est étiolée de 3,7% à 107,4 millions.

En matière de rentabilité, la direction campe sur les projections articulées en mars et confirmées en août, situant l'excédent d'exploitation (Ebit) dans un couloir de 255 à 265 millions de francs. La marge bénéficiaire doit s'établir entre 4,8% et 5,3%.

Un premier brouillon de feuille de route pour l'année en cours sera publié le 2 mars, parallèlement au bénéfice détaillé pour 2020.

ats, awp