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Les erreurs suisses ont conduit à la guerre, juge un auteur russe

L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS
L'écrivain, qui vit en Suisse depuis 1994, a écrit de nombreux romans et essais politiques pour lesquels il a reçu plusieurs prix littéraires russes et suisses (archives). © KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS


Publié le 03.01.2023


L'auteur russe Mikhaïl Chichkine, qui vit en Suisse, a accusé Berne d'être indirectement responsable de la guerre en Ukraine. Il pointe son implication dans les événements sportifs en Russie mais aussi des erreurs qui remontent aux années 90.

Lors des jeux Olympiques de 2014 à Sotchi en Russie, les Suisses "ont construit leur petite maison là-bas et nous avons eu comme résultat l'annexion de la Crimée", déclare l'auteur primé qui vit en Suisse depuis 1994 dans une interview accordée mardi aux titres alémaniques du groupe Tamedia.

Lors de la Coupe du monde de football 2018, M. Chichkine avait appelé la Suisse à faire preuve de solidarité avec le peuple ukrainien. "Mais les Suisses, comme tout le monde, préféraient jouer au football", argue-t-il.

Le président russe Vladimir Poutine avait compris le message: l'Occident soutenait tacitement la guerre, selon l'auteur critique du Kremlin, "la voie était ainsi ouverte pour l'invasion de l'Ukraine le 24 février".

"Dictature de bandits"

Selon M. Chichkine, la Suisse avait déjà commis des erreurs dans les années 90. "Elle aurait dû, avec d'autres Etats occidentaux, aider la jeune démocratie russe des années 90 à se relever", avance-t-il, au lieu de cela, elle a aidé la "nouvelle dictature criminelle".

L'auteur assure en outre avoir vu, en tant qu'interprète travaillant en Suisse, comment le pays a accepté "l'argent sale avec grand plaisir". Sans le soutien de Berne, mais aussi de Londres et de Washington, aucune "dictature de bandits" n'aurait vu le jour.

ats

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