Le nombre de nouveaux cas de coronavirus dans le monde a augmenté la semaine dernière dans le monde pour la première fois en sept semaines, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Son directeur général s'est dit lundi à Genève "déçu mais pas surpris".

Le nombre de nouveaux cas a augmenté sur le continent américain, en Europe, dans une partie de l'Asie et en Méditerranée orientale. Seuls l'Afrique et le Pacifique occidental n'ont pas dû faire face à cette extension.

L'OMS veut mieux comprendre les raisons de cette détérioration. Celle-ci "semble être liée au relâchement des mesures de santé publique, à la circulation continue des variants et à une population moins vigilante", a affirmé à la presse le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Si des pays pensent qu'ils peuvent s'appuyer seulement sur le vaccin, ils ont tort", a-t-il également ajouté. Il faut encore honorer les recommandations sanitaires et éviter les rassemblements, a insisté de son côté une épidémiologiste de l'organisation.

Activation de Covax saluée

Autre problème, dépendant du séquençage dans les Etats qui n'analysent pas tous les variants, l'OMS est "limitée" pour évaluer quelle est la part de ceux-ci parmi les nouveaux cas dans le monde. Elle peut seulement identifier le nombre de territoires au total où ils ont été observés.

De son côté, M. Tedros a également salué les premières immunisations lundi au Ghana dans le cadre de l'accélérateur Covax. Mais il a regretté que celles-ci aient eu lieu près de trois mois après le début dans les pays riches.

Une quinzaine de pays parmi près de 150 qui doivent être associés dans les prochains mois à ce dispositif vont recevoir cette semaine leurs premières doses. Au total, près de 340 millions d'entre elles doivent être acheminées d'ici fin juin dans les différents Etats.

ats