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Une partie du comité constitutionnel syrien réunie à Genève

L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen a réussi déjà à réunir les deux coprésidents du Comité constitutionnel syrien autour de lui dans une salle à Genève. © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen a réussi déjà à réunir les deux coprésidents du Comité constitutionnel syrien autour de lui dans une salle à Genève. © KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI
Le coprésident du Comité constitutionnel syrien Ahmad Kuzbari, désigné par le gouvernement, veut désormais parler à Genève des propositions pour une prochaine réforme constitutionnelle. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Le coprésident du Comité constitutionnel syrien Ahmad Kuzbari, désigné par le gouvernement, veut désormais parler à Genève des propositions pour une prochaine réforme constitutionnelle. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Le coprésident du Comité constitutionnel syrien Hadi al-Bahra, désigné par les opposants, veut avancer dans les discussions à Genève. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI
Le coprésident du Comité constitutionnel syrien Hadi al-Bahra, désigné par les opposants, veut avancer dans les discussions à Genève. © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI


Publié le 18.10.2021


Les Syriens sont à nouveau à Genève, pour la première fois depuis janvier, pour discuter. Les 45 membres du petit groupe du comité constitutionnel se sont retrouvés lundi matin au Palais des Nations pour cinq jours de réunions.

Lors de leur cinquième rencontre, les délégués désignés par le gouvernement et ceux nommés par les opposants s'étaient quittés sur un échec total. L'émissaire de l'ONU Geir Pedersen avait alors fait part de sa déception et ne semblait pas voir de possibilité immédiate d'avancer.

Dimanche, il est en revanche venu devant la presse annoncer que les deux parties, auxquelles se soignent 15 membres représentant la société civile, allaient parler dès cette semaine de la préparation d'une réforme constitutionnelle elle-même. Autre signe important, les deux coprésidents du comité, Ahmad Kuzbari et Hadi al-Bahra, se sont réunis dans la même salle avec lui pour la traditionnelle discussion organisée avant chaque session.

Les 45 membres vont discuter "les propositions de texte constitutionnel mises sur la table par chaque partie", a précisé dimanche soir M. al-Bahra, désigné par les opposants. Il a ajouté que le dispositif avait été "accepté" par tous les acteurs.

Fin septembre, M. Pedersen avait admis n'avoir pas pu obtenir d'avancée sur cette instance constitutionnelle en 2 ans. La réunion de cette semaine a lieu alors que les violences ont largement diminué en Syrie. Mais la Commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU sur ce pays avait récemment relevé que de possibles crimes contre l'humanité avaient encore été perpétrés ces derniers mois.

En plus de dix ans, au moins 350'000 personnes ont été tuées en Syrie, selon des chiffres dévoilés récemment par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, mais le nombre est probablement bien plus élevé. Plus de 13 millions de Syriens ont besoin d'une assistance humanitaire, selon l'ONU.

ats

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