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A Fribourg, les généralistes sont une espèce en voie d’extinction

Pierre-Yves Rodondi, directeur de l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg, s’exprime sur la pénurie de médecins de premier recours, ses conséquences et ses potentielles solutions. 

Le Prof. Pierre-Yves Rodondi est directeur de l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg. © Charly Rappo
Le Prof. Pierre-Yves Rodondi est directeur de l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg. © Charly Rappo

Nicolas Maradan

Publié le 13.06.2022

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Santé » Le 23 juin prochain, la Société fribourgeoise des sciences naturelles invite le Prof. Pierre-Yves Rodondi, directeur de l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg, à donner une conférence sur un thème essentiel pour l’avenir du canton: la pénurie de médecins de premier recours. Interview.

Votre conférence s’intitule «Médecins de famille dans le canton de Fribourg: une espèce en voie d’extinction?». La situation est-elle si catastrophique?
Pierre-Yves Rodondi: Un certain nombre d’éléments sont préoccupants. Fribourg est, selon l’Observatoire suisse de la santé, l’un des cantons avec la plus faible densité de médecins de famille en Suisse. Une récente étude de la Fédération romande des consommateurs a égale

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