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Briser l’omerta sur les abus spirituels

Moins visible que les abus sexuels, l’emprise spirituelle peut faire de terribles dégâts. Témoignage

Les abuseurs savent bien repérer leur proie et utiliser ses failles et ses aspirations pour la manipuler. © Adobe Stock
Les abuseurs savent bien repérer leur proie et utiliser ses failles et ses aspirations pour la manipuler. © Adobe Stock

Maurice Page, Cath.ch

Publié le 25.03.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Aide aux victimes » Les deux récentes enquêtes historiques sur les frères Thomas et Marie-Dominique Philippe ont permis de mettre au jour les mécanismes de l’abus spirituel précédant les abus sexuels. Depuis dix ans, Yves Hamant enquête et dénonce ce phénomène au sein des communautés religieuses. La semaine dernière, il était l’invité de l’assemblée générale du groupe de Soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse (Sapec), à Lausanne. Entretien.

Comment vous êtes-vous intéressé à ces abus spirituels?

Yves Hamant: Un membre de ma famille a été impliqué dans l’association Points-Cœur fondée par Thierry de Roucy (renvoyé de l’état clérical en 2018, ndlr).

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