Dans la crétinerie et la bonne humeur
Angélique Eggenschwiler
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Le mot de la fin
Au bout de trois semaines chez les Hellènes, un constat s’impose: prendre soin des animaux ne réconcilie pas avec les hommes. Nos pensionnaires atterrissent ici pour diverses raisons: hérissons brûlés au troisième degré par des feux de poubelles, oiseaux amputés par des fils de pêche ou encore empoisonnés après avoir ingurgité des plombs de chasse. Seul point commun? Nous.
Oui parce qu’aux dernières nouvelles, les pneus ne prennent pas feu tout seuls. Alors bon, je ne vais pas sombrer dans la misanthropie pour autant, je n’oublie pas que la plupart d’entre nous trient leurs déchets, donnent des sous aux œuvres caritatives et ne passent pas leurs journées à tirer à la carabine dans des réserves naturelles. Et pourtant c’est mathématique, plus il y a d’idiots en BMW, moins il y a de h&