Les Fleurs du Pas tant bien que ça
Jean-François Haas
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Le mot de la fin
Vous aimez les histoires vaudoises? Moi, j’aime bien; comme les Vaudois les racontent lentement, étant Fribourgeois, je n’ai pas trop de peine à les comprendre. Ma préférée, je l’ai entendue un jour à la radio. Je crois que c’était Laurent Flutsch qui la racontait: si Baudelaire avait été Vaudois, il n’aurait pas écrit Les Fleurs du Mal, mais Les Fleurs du Pas tant bien que ça.
J’y ai pensé l’autre jour, quand j’ai rencontré un de mes vieux copains avec qui nous avons l’habitude de nous saluer à la vaudoise, justement: «Adieu, c’t ami, comment ça va bien?» Il m’a répondu: «Tu peux te contenter de me dire adieu; ce sera bientôt le dernier.» J’ai compris qu’il n’allait pas tant bien que ça. Pourtant, il n’est pas Vaudois