On attaque droit dans le caquelon
michaël perruchoud
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Le mot de la fin
Sans faire preuve de snobisme déplacé, on peut reconnaître que fondues et raclettes se savourent déjà chez le producteur, et que les bonnes fromageries, comme les coins à champignons, ne se révèlent qu’en fin de soirée, sous le sceau du secret ou parfois sous la torture.
La fondue, ce sont des petites astuces qu’on se passe sous le manteau, le rien de bière ou de bicarbonate pour que le fromage reste onctueux. Le débat vacherin/moitié-moitié se verra toujours enrichi par un ami qui vous affirmera sans rire qu’il a vidé un caquelon d’une fondue au comté rouge, en Haute-Savoie, et qu’il en redemande.
Les uns ne jurent que par un seul pain, les autres ont adopté les patates. Les uns disent qu’un brin de gnôle améliore la saveur alors que d’autres affirment que la moindre goutte de ki