«Bullet Train», un huis-clos ferroviaire qui déraille
Un ancien cascadeur fait d’un train le théâtre d’un carnage
Etienne Rey
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Bullet Train » Le Shinkansen, le train renommé pour être le plus rapide du monde, quitte Tokyo chargé de truands d’envergure internationale et reliés directement ou non par une mystérieuse mallette protégée par deux impitoyables tueurs à gage. Le jeu de cache-cache, d’entourloupes et de massacre peut alors débuter, au grand dam de Ladybug («la coccinelle» en anglais, interprété par Brad Pitt), embarqué à bord du convoi et chargé d’effectuer, en toute naïveté, une paisible mission de routine… Le décor est installé, le ton est donné, les enjeux sont assez simples et pourtant le film s’éternise en palabres et en digressions inutiles.
Avec sa présentation en grande pompe et en ouverture du festival de Locarno ce soir ainsi que son embargo sur la critique, Bullet Train, unique sortie