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Hommage au cinéma de papa

Avec son savoir-faire moderne, David Fincher, en grande forme, rend honneur à l’Hollywood d’antan

Gary Oldman brille dans le rôle de Herman J. Mankiewicz, trublion de l’Hollywood du milieu du siècle dernier. © Netflix
Gary Oldman brille dans le rôle de Herman J. Mankiewicz, trublion de l’Hollywood du milieu du siècle dernier. © Netflix

Etienne Rey

Publié le 01.12.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Mank » Accaparé par la mise en chantier, la réalisation parfois et la supervision d’importantes séries telles que House of Cards, Love, Death and Robots et surtout Mindhunter, toutes chez Netflix, David Fincher n’avait plus réalisé pour le grand écran depuis 2014 et son carton critique et public Gone Girl. Sous contrat avec la firme pour encore quatre ans, le cinéaste, désireux de revenir au format du long-métrage, propose alors un vieux projet qui lui tenait à cœur depuis plus d’une vingtaine d’années et qu’aucun studio n’avait eu le courage de mener à terme.

Habitués à laisser de grandes libertés à leurs artistes vedettes (Roma d’Alfonso Cuarón ou The Irishman de Martin Scorsese), les exécutifs du studio Netflix accordent le feu vert au metteur en scène et lui donnent carte blanche pour

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