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Le mythe de Faust gravé dans la peau

Kaouther Ben Hania s’empare d’une histoire vraie et en fait une satire mordante, artistique et politique

Artiste contemporain le plus cher du monde, Jeffrey Godefroy (Koen de Bouw) tatoue le dos d’un réfugié syrien pour en faire une œuvre d’art. © Trigon Film
Artiste contemporain le plus cher du monde, Jeffrey Godefroy (Koen de Bouw) tatoue le dos d’un réfugié syrien pour en faire une œuvre d’art. © Trigon Film

Olivier Wyser

Publié le 20.10.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

L’Homme qui a vendu sa peau » La réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania nous avait laissés K.-O. debout avec son précédent long-métrage La Belle et la meute. Un brûlot viscéral qui suivait durant toute une nuit le calvaire d’une jeune femme victime de viol par des policiers et errant dans les rues de Tunis afin de faire reconnaître son agression. C’est donc avec une certaine attente – et un retard certain lié à la pandémie – que débarque cette semaine sur nos écrans son nouveau film, L’Homme qui a vendu sa peau, lui aussi inspiré par une histoire vraie.

Le jeune Sam (Yahya Mahayni) est un réfugié syrien au Liban. La femme qu’il aime, Abeer (Dea Liane), est quant à elle partie pour la Belgique au bras d’un diplomate, encouragée par sa famille. Sam rêve de la rejoindre et de la sauver, mai

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