Ruben Östlund, un agent provocateur
Le cinéaste suédois Ruben Östlund fait partie du club fermé des doubles détenteurs de la Palme d’or cannoise. Son film Sans filtre sort mercredi
Olivier Wyser
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Cinéma » Il a l’œil qui frise comme un gamin qui prépare un tour pendable et la mèche de cheveux indomptable, à l’instar de son humour à rebrousse-poil. Ruben Östlund n’a même pas 50 ans et il fait déjà partie d’un des clubs de cinéma les plus fermés qui soient: celui des réalisateurs ayant remporté deux fois la Palme d’or au Festival de Cannes. Il faut donc prononcer le nom du Suédois dans le même souffle que ceux de monuments du septième art tels que le Britannique Ken Loach, le duo belge formé par les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne, l’Autrichien Michael Haneke, le Serbe Emir Kusturica, le Danois Bille August, l’Américain Francis Ford Coppola ou le Japonais Shohei Imamura.
Primé sur la Croisette au printemps dernier, le long-métrage Sans filtre – titre françai