Sortie cinéma: «Elvis», orgie son et lumière
Baz Luhrmann propose un biopic d’Elvis Presley, spectacle foutraque mais grandiose
Olivier Wyser
Temps de lecture estimé : 3 minutes
Elvis » La subtilité n’est pas la qualité principale de Baz Luhrmann. Le réalisateur australien l’a maintes fois prouvé dans ses films, tous plus incandescents et outranciers les uns que les autres (Roméo + Juliette, Moulin Rouge). D’une certaine façon, il était logique que ce soit lui qui s’attaque au très attendu biopic d’Elvis Presley, tant la vie du King est elle-même un TGV lancé à 300 km/h sur les montagne russes du succès et de la célébrité.
Simplement intitulé Elvis, ce long-métrage narre chronologiquement la vie du chanteur, de son enfance pauvre à Tupelo, dans le Mississippi, à ses dernières années passées dans l’opulence des hôtels de Las Vegas, en passant par son ascension dans le monde du rock’n’roll et du cinéma, cornaqué par son sulfu