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La mort croquée

Le Musée Jenisch présente les œuvres que Ferdinand Hodler a réalisées de son amante Valentine, de sa pleine vitalité à son décès prématuré

Portrait de Valentine Godé-Darel (1912). © Leopold Museum Vienna
Portrait de Valentine Godé-Darel (1912). © Leopold Museum Vienna
Portrait de Valentine Godé-Darel à l’agonie (1915). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn
Portrait de Valentine Godé-Darel à l’agonie (1915). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn
Portrait de Valentine Godé-Darel malade (1914). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn
Portrait de Valentine Godé-Darel malade (1914). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn
Valentine Godé-Darel sur son lit de mort (1915). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn
Valentine Godé-Darel sur son lit de mort (1915). © Musée d’art et d’histoire, Ville de Genève/Kunstmuseum Solothurn

Aurélie Lebreau

Publié le 18.02.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Vevey » Le cycle de Valentine. C’est un corpus célèbre en histoire de l’art, fort de 18 peintures, 120 dessins et d’une centaine de pages de carnets. Ferdinand Hodler (1853-1918) n’a eu de cesse de dessiner et peindre son amante, Valentine Godé-Darel, de vingt ans sa cadette (1873-1915), de leur rencontre dans une salle de spectacle de Genève – vers 1908, on ne connaît pas la date exacte – jusqu’au décès prématuré de sa maîtresse, atteinte d’un cancer. Ce cycle, émotionnellement intense puisqu’il montre d’une façon documentaire et clinique l’agonie et la mort de Valentine, fait l’objet d’une exposition au Musée Jenisch de Vevey, intitulée Ferdinand Hodler, revoir Valentine.

«Lorsque Ferdinand Hodler rencontre Valentine Godé-Darel, il est au sommet de sa gloire et reconnu internation

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