Tremplin » L’Epître a pris racine. Fondée en 2013 à Fribourg par Matthieu Corpataux, cette revue numérique de littérature très courte a stimulé la relève romande tout en lui donnant voix. Un travail de fond, désormais professionnalisé, qui vient d’être reconnu par Livre+: le dispositif de soutien au livre et à l’édition créé par la Conférence intercantonale de l’instruction publique a accordé à la plateforme 75 000 francs de subventions répartis sur trois ans. Belle reconnaissance pour ce tremplin créatif qui ne cesse de faire émerger de nouveaux talents.

Chaque année, une déclinaison sur papier permet d’en prendre la mesure. A l’enseigne de ce septième volume, tout juste paru, une belle diversité de plumes et d’imaginaires. Production inégale, c’est la loi du genre, où des pages encore un peu frêles voisinent des textes de belle maturité, où de jeunes écrivains côtoient des auteurs de renom. On se plaît notamment à y retrouver le doux surréalisme cocasse de Bastien Roubaty