Le rock critic fantôme
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En 1973, peu après son arrivée dans les pages du mensuel Rock’n’Folk, Yves Adrien signe «Je chante le rock électrique», un texte fondateur, cité aujourd’hui encore par la jeune génération des chroniqueurs musicaux. Dandy assumé, il passe dès 1977 toutes ses nuits au Palace, trinque avec Grace Jones et danse sur les Ramones. C’est à cette époque, alors qu’il traque David Bowie, qu’il va inventer Orphan, être «jupitérien et dépressif, voisin diaphane du Surfer d’argent» dont lui, Adrien, deviendra l’humble scripte. Ce même Orphan, dans Novö Vision, récit halluciné d’une plongée au cœur de la scène new-yorkaise underground de 1979, célébrera l’avènement de la musique électronique, du post-punk et du rock industriel.
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