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Prix Ramuz: Olivier Vonlanthen, écrire à l’os

Lauréat du Prix Ramuz qui lui est remis samedi matin, le Fribourgeois marie le poétique au somatique pour dessiner le squelette fragile de l’existence

Né en 1987, Olivier Vonlanthen est entré en littérature avec une nouvelle publiée par L’Epître l’an passé. © Charly Rappo
Né en 1987, Olivier Vonlanthen est entré en littérature avec une nouvelle publiée par L’Epître l’an passé. © Charly Rappo

Thierry Raboud

Publié le 12.05.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Poésie » Il y a 206 os dans le corps humain, autant de fractures et de poèmes possibles. «Ma première idée était de les écrire tous, mais cela s’est révélé trop ambitieux et j’ai craint l’éparpillement. J’ai donc préféré cette forme plus minimaliste», explique l’auteur d’Ossuaires, dont il vient de recevoir le premier exemplaire qu’il feuillette avec une forme d’incrédulité vaguement fière. L’ouvrage, publié aux Editions Empreintes, a la beauté acerbe des élans inauguraux et les attributs de la reconnaissance: il est ceint d’un bandeau qui l’honore du Prix Ramuz, remis samedi matin à Pully.

Une consécration destinée à célébrer les «nouveaux talents» de la poésie romande, et qu’Olivier Von

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