Rentrée littéraire: Violaine Bérot rêve de vivre en utopie
Eleveuse de chèvres puis de romans, l’écrivaine d’altitude, nichée dans une cabane des Pyrénées, interroge nos sociétés idéales. Rencontre
Thierry Raboud
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Littérature » Le monde doit être changé, certes. Mais sommes-nous véritablement prêts à renoncer au confort des habitudes pour faire advenir la révolution? L’interrogation traverse l’époque, et l’œuvre de Violaine Bérot, chantre sérieuse du retour à la nature. Bref et elliptique, son dernier roman, sorti jeudi, brille comme un curieux miroir de nos idéaux, au cœur de cette rentrée littéraire riche en sociétés réinventées (lire ci-dessous).
«Je suis idéaliste, je crois à une société basée sur l’échange et l’entraide. Mais la mise en œuvre est toujours plus difficile qu’on ne le pense… L’écriture est une manière d’exprimer cette difficulté, et de creuser mes propres incohérences», confie l&rsqu