Genève » A l’heure des dérèglements climatiques et tandis qu’automobilistes, cyclistes, piétons et forains se disputent le quai Wilson (dans la plus pure tradition genevoise), les Bains des Pâquis, eux, respirent le calme. Havre de paix en plein Genève, la jetée est tout entière tournée vers la rade. L’été, on y déguste une salade grecque entre trempette et activités proposées par l’AUBP, l’association qui anime les Bains. Outre les cours participatifs de swing et la résidence du photographe Hans Zeeldieb, qui tire le portrait des usagers, les Aubes musicales sont le rendez-vous incontournable. A condition de se lever tôt, ou au prix d’une nuit blanche.

Durant le mois d’août, près de trente concerts débuteront à 6 heures précises. L’heure est cruciale puisqu’il s’agit de regarder le soleil se lever et inonder la rade en musique. Depuis quinze ans, le charme opère et ce sont en moyenne 500 personnes qui répondent présent. «On a un noyau de fidèles qui vient, quelle que soit l