Du sens du mystère
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Orchestre » Voilà un disque dont l’accès n’est pas immédiat. Malgré son statut de chef-d’œuvre tellurique, même plus de cent ans après sa création, Le Sacre du Printemps déroute encore. On ne sort pas indemne de ses dissonances et de ses grondements percussifs. L’Orchestre de Paris, sous la direction de Pablo Heras-Casado, offre une version à la fois lisible et inquiétante de l’œuvre de Stravinski, destinée à l’origine à la danse. En ouverture, c’est au chef et à la violoniste Isabelle Faust que Péter Eötvös dédie son concerto pour violon Alhambra. Une œuvre contemporaine, gravée en première mondiale, où le rituel musical se joue au cœur du palais andalou, pas moins mystérieux et imposant que Le Sacre… EH
Stravinski, Le Sacre du Printemps, Eötvös, Alhambra Concerto, Harmonia Mundi.