Trois «suites» pour alto
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Bach et Kurtág » Son éloquence est moins profonde et râpeuse, mais plus souple et plus légèrement dansante que d’autres versions jouées au violoncelle. Dans les troisième et quatrième Suites de Bach, l’alto a une élégance et une noblesse qu’exploite particulièrement Tabea Zimmermann. La musicienne allemande a enregistré les deux premières Suites dans un précédent enregistrement, il y a dix ans. On devine ce répertoire fondateur pour une interprète. Tout autant que pour comprendre l’évolution de la musique pour instrument à cordes soliste: c’est à la rigueur et à l’intensité quasi polyphonique de Bach que la musicienne associe sa propre «suite» de six pièces tirées du cycle Signs, Games and Messages de György Kurtág, dont une, évanescente, lui est spécialement dédiée, … eine Blume für Tabea…
L’alto de Tabea Zimmermann cultive un timbre allégé, débarrassé d’effets, jusque dans les passages les plus délicats. La musique du compositeur hongrois en sort plus lisible et profondéme