La mémoire d’une femme forte
Anne Schwaller et Guillaume Prin plongent en sons et en mots dans L’amant de Duras
Elisabeth Haas
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Nuithonie » Les petites jauges leur conviennent bien. Rien à voir avec les restrictions dues au Covid. Anne Schwaller et Guillaume Prin défendent un théâtre de proximité. Ils joueront d’ailleurs au milieu des spectateurs dès mercredi leur nouvelle pièce, La petite au chapeau de feutre. La salle d’exposition de Nuithonie a été transformée en salon cosy. C’est là, sur des fauteuils élimés, qu’ils invitent le public à prendre place, dans un contexte qu’ils veulent plus intime qu’une salle de théâtre, et forcément chaleureux.
Pas de projecteurs mais des abat-jour qui diffusent une lumière tamisée, un piano droit, une bouteille de whisky. L’ambiance sonore, soignée et créée par Virginie Jordan, achèvera de transporter le public dans l’histoire. L’histoire? C’est celle que Marguerite Duras raconte dans L’amant. L’auteure a 70 ans quand elle ose enfin avouer noir sur blanc et revendiquer la relation qu’elle a vécue à l’âge de quinze ans, en Indochine.
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