Le reflet de la pleine lune sur l’eau
Dans Mångata, sa nouvelle pièce, Joëlle Richard met en scène un amour au féminin
Elisabeth Haas
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Nuithonie » La puissance de son écriture a déjà remué Nuithonie dans la fable apocalyptique Ta main, le huis clos marin d’une fille de joie et d’un passeur, Plein Cœur, et le jeu des désillusions et du hasard de Moïra. Joëlle Richard est à nouveau invitée sur le plateau des créations fribourgeoises: elle met en scène dès mardi prochain un nouveau texte dont elle est l’auteure, Mångata, titre énigmatique qui vient du suédois et qui évoque le reflet de la pleine lune sur l’eau.
Mythologie, symbolique de l’eau ou du cycle lunaire: on devine au titre la richesse des évocations de l’auteure. Sa langue métaphorique puise à des sources intimes, à des sensations corporelles, autant qu’à tout un réseau de références, tissé de recherches, de lectures, de discuss