Presque Molière
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L’Arbanel » La Locandiera, quasi comme, c’était déjà eux: Brigitte Rosset et Christian Scheidt avaient pris le parti de raconter, ou plutôt de réinventer la pièce classique de Goldoni à deux, en faisant tous les rôles. La complicité des deux comédiens ne faisant pas un pli, ils ont retravaillé sous la direction du metteur en scène Robert Sandoz pour pousser plus loin la formule. Cette fois, c’est Molière dont ils s’inspirent. Le titre subit lui aussi un léger glissement par rapport à l’original: Les Femmes (trop) savantes. Et le duo devient trio, grâce au musicien Oliver Gabus.
Dans leur besace, tous les outils de l’acteur et les genres du théâtre: ils sont capables d’utiliser le récit, le jeu, les objets, y compris l’humour. Travailler sérieusement à réactualiser Molière n’empêche bien sûr pas un peu de folie. D’autant que les questions que la pièce soulève sont importantes: les rapports entre les femmes et les hommes ou encore l’élitisme culturel y sont abordés, sans fards