Douceur de l’Avent, crainte de l’après
Éditorial
Serge Gumy
Temps de lecture estimé : 2 minutes
Dans leur calendrier de l’Avent, les Suisses attendaient avec anxiété d’ouvrir la case du vendredi 18 décembre. Sans doute bon nombre d’entre eux craignaient-ils d’être renvoyés en semi-confinement. Bercé par la candeur du temps de Noël, le Conseil fédéral a pourtant choisi de les ménager. Il les invite certes à passer les fêtes dans la chaleur de leur foyer, entre le bœuf et l’âne gris, en limitant leurs contacts et leurs déplacements. Il ferme par ailleurs les restaurants dès mardi dans tout le pays, accordant un sursis aux cantons dont le taux de reproduction du virus est inférieur à un – Fribourg se trouve toujours dans ce cas. Mais le tour de vis drastique pressenti – ou redouté, selon le point de vue – n’a pas eu lieu.
La mansuétude de la Confédération étonne al