Le gendarme et le climat
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Finance. Les gendarmes financiers auront pris le temps, mais maintenant, c’est fait: la Finma a inscrit dans ses objectifs stratégiques pour ces quatre prochaines années le fait d’«assurer une plus grande transparence en ce qui concerne les risques financiers liés au climat». Ce principe, comme les neuf autres devant gouverner son action, a été validé mercredi par le Conseil fédéral. Concrètement, le gendarme des banques devra faire en sorte que ces dernières intègrent les risques liés au dérèglement climatique dans leurs placements. Par exemple, qu’il peut être exagérément risqué d’accorder une hypothèque garantie par un bâtiment trop exposé à des événements naturels comme les avalanches de boue. Ou qu’il est imprudent de trop miser sur des compagnies pétrolières elles-mêmes exposées à une baisse de la demande. La Finma confirme son engagement à suivre les objectifs du Réseau financier pour verdir le système financier auquel elle a adhéré le printemps dernier avec la BNS.
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