En tant qu’étudiant matranais, je ne peux que constater le fait que toutes mes activités convergent vers Fribourg. Pour aller voir des amies et amis, faire des achats, des sorties ou du sport, Fribourg apparaît comme une évidence et pas seulement pour moi.

Concerné par une éventuelle fusion, je me permets de dire que le découpage actuel des communes ne fait plus beaucoup de sens, car il ne permet pas d’approcher correctement les grands enjeux de demain.

On ne peut pas réduire la circulation automobile dans la ville-centre sans penser au trafic pendulaire des communes avoisinantes. Une harmonisation pour des transports multimodaux, fréquents mais également interquartiers serait plus aisée à neuf communes. Il n’est en effet pas des plus logiques de devoir passer par la gare pour faire Matran–Corminbœuf ou Belfaux–Granges-Paccot.

La fiscalité semble aussi faire débat. La période actuelle devrait pourtant inspirer la défense du bien commun. Quel beau geste de solidarité que certains habitants de communes aisées se voient (un peu) augmenter leurs impôts (Matran passerait par exemple de 0,6 à 0,7-0,73 si fusion il y a) afin de réduire ceux des habitants de communes plus populaires (Fribourg passerait de 0,8 à 0,7-0,73».

Pensons aussi au caractère national de cette fusion. Des investissements financés par la Confédération ne sont pas les mêmes si une ville compte 40 000 ou 80 000 habitants.

Afin d’assurer un avenir harmonisé, durable et prospère à toute une région capitale, le Grand Fribourg me paraît être le meilleur chemin à suivre.

Franck Descloux,

17 ans, Matran