Ahmed al-Jaber, ce roi du pétrole qui préside la COP
Les écologistes accusent de duplicité Ahmed al-Jaber, président de la conférence qui s’ouvre à Dubaï
Ivan Couronne (ATS/AFP)
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Climat » En public, la parole de Sultan Ahmed al-Jaber, qui cumule les fonctions de patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, de ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Emirats arabes unis, d’émissaire pour le climat et de président de la 28e conférence de l’ONU sur le climat (COP28), est prudente, presque monotone.
En privé, l’homme de 50 ans se détend, sourit, vante les attraits de son pays, son débit se libère… Et il laisse paraître sa frustration face aux accusations selon lesquelles il serait le cheval de Troie du pétrole à la COP qui s’ouvre ce jeudi à Dubaï. «Les gens qui m’accusent de conflit d’intérêts ne connaissent pas mon parcours», a-t-il dit en juillet, lors d’un rare entretien. «J’ai passé la majorité de ma carrière dans le développement durable, la gestion de projets et les énergies renouvelables.»
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