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Les pilules abortives, prochaine bataille

Publié le 27.06.2022

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Etats-Unis » La lutte autour de l’IVG se déplace déjà sur le terrain des pilules abortives.

Alors que les Etats conservateurs américains se précipitent pour interdire l’avortement après l’arrêt de la Cour suprême qui a annulé ce droit au niveau fédéral, la lutte autour de l’IVG se déplace déjà sur un autre terrain: celui des pilules abortives.

Limitée dans ce qu’elle peut faire, l’administration Biden va se concentrer sur l’élargissement de l’accès à ces pilules aux femmes vivant dans des Etats où l’avortement est interdit ou très restreint. Mais il est plus que probable que certains de ces Etats ainsi que de puissants groupes conservateurs aillent en justice pour tenter de bannir leur utilisation.

Juste après l’annonce de la Haute Cour, le président démocrate a demandé aux responsables sanitaires de s’assurer que les pilules abortives soient disponibles pour les Américaines, en affirmant qu’il ferait «tout ce qui est en son pouvoir» pour protéger les droits des femmes dans les Etats où ceux-ci seraient affectés par la décision.

Les pilules, qui peuvent être utilisées jusqu’à 10 semaines de grossesse aux Etats-Unis, représentent la moitié des avortements dans le pays. La demande devrait encore augmenter après qu’une dizaine d’Etats ont interdit ou imposé des restrictions draconiennes à l’avortement, et d’autres devraient suivre.

L’Agence américaine des médicaments, la FDA, a approuvé l’utilisation de ces pilules il y a une vingtaine d’années. L’an dernier, elle a autorisé leur envoi par courrier. Mais selon l’institut Guttmacher, un centre de recherche qui milite pour l’accès à la contraception et à l’avortement dans le monde, 19 Etats américains exigent que les pilules abortives soient administrées par un membre du personnel de santé, interdisant donc leur livraison par la poste. ATS

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