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Les rescapés du goulag chinois

Les Ouïgours ne sont pas les seules minorités écrasées par les autorités chinoises au Xinjiang. Témoignages de deux Kazakhs qui décrivent de l’intérieur un système concentrationnaire sans pitié

Thierry Jacolet

Publié le 01.06.2021

Temps de lecture estimé : 18 minutes

Série » La Liberté propose de saisir en cinq volets la réalité des persécutions des minorités du Xinjiang. Plongeon dans l’enfer du décor.

Vous pouvez découvrir les autres volets de cette série ici

Le récit de Gulbahar Jilil pourrait commencer comme une mauvaise blague:

«J’ai passé un an, trois mois et dix jours en détention», confie cette Kazakhe de 57 ans à un proche à son retour d’un camp d’internement en Chine.

«Et tu as fait quoi pour qu’on t’emprisonne?», demande ce dernier.

«Mais je n’ai rien fait!», s’offusque l’ex-détenue…

«Mais rien, c’est au moins trois ans!», réplique l’interlocuteur.

Gulbahar Jilil est devenue du jour au lendemain Ouïgoure et terroriste

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