L’inaction n’est pas un choix
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Le service européen Copernicus a rendu son analyse climatique 2022 pour l’Europe et la Suisse. Avec une conclusion sans appel: hausse des températures et intensification des événements météorologiques extrêmes. Tout le monde s’en aperçoit, avec des effets directs sur notre environnement et nos conditions de vie. En tant que pays alpin et agricole, la Suisse est particulièrement touchée.
Il faut agir rapidement pour freiner le changement climatique et se préparer à ses conséquences. C’est ce que permet la loi climat, avec un objectif clair: zéro émission de gaz à effet de serre d’ici 2050. Comment? En misant sur l’innovation et le renforcement de la sécurité énergétique, sans nouvelle taxe.
Deux cents millions par an seront investis avec le programme d’impulsion pour le remplacement des chauffages à combustible et l’efficacité énergétique des bâtiments. Ce programme créera de la valeur ajoutée directement en Suisse et profitera tant à la population qu’aux entreprises et à l’emploi.
Deux cents millions supplémentaires par an seront aussi investis en soutien aux entreprises qui utilisent des technologies innovantes préservant l’environnement. Une mesure nécessaire pour développer les énergies renouvelables locales et réduire notre dépendance vis-à-vis de l’étranger et des énergies fossiles.
Le coût de l’inaction face au changement climatique est bien plus élevé que celui de cette loi. Le 18 juin, je voterai oui à la loi climat, pour les générations d’aujourd’hui et celles de demain.
Simon Murith, cons. général, prés. Le Centre Fribourg-Ville